ARA Artax ♂ †

Fin novembre 2013 : Artax présente une petite masse à la cuisse.
Je n’ai pu l’emmener chez le vétérinaire que mi-décembre 2013 car je n’étais pas avec mes rats pendant quelques semaines. Le verdict est simple, c’est une tumeur et une opération est programmée pour tout début janvier.

Début janvier 2014, opération. La masse a eu un boom de croissance énorme en l’espace des 2 semaines d’attente … 120 grammes de tumeur, comme si j’avais laissé traîner les choses pendant des mois.
Intervention nickel malgré la taille de la masse, elle était bien pochée (j’ai vu ce qu’ils ont retiré).
Artax ne touche pas à ses fils, la cicatrisation est nickel.

Quelques semaines après la guérison … re-masse. Elle stagne quelques jours puis sa croissance explose à nouveau.
Elle est devenue phénoménalement énorme en un peu plus d’une semaine de temps.
Le matin de la ré-opération, mon véto me téléphone. Il a fait des radios/échos et la tumeur a atteint le muscle de la cuisse. L’intervention est risquée et il est moyennement emballé.
Il contrôle les poumons (qui sont ok) et me rappelle pour me dire qu’il tente tout de même l’opération.

Plus d’une heure de chirurgie à 3 personnes, il m’a avoué que c’était l’une des opés les plus stressantes de sa vie. Malgré cela, tout s’est bien passé, Artax se réveille plutôt bien. Il reste en garde pour la nuit mais je passe tout de même lui faire un câlin en fin de journée.

Il est un peu patraque (normal), et mon véto m’explique qu’il a du retirer énormément de peau, qu’il espère que ça ira, qu’il a réussi à ne pas lui faire perdre trop de sang.
Je passe plus d’une heure avec mon loulou, à le faire boire et à lui parler. Il consent à bouger mais c’est dur pour lui, il me fait comprendre qu’il a mal. Il boit énormément pour se réhydrater, mais uniquement quand je lui présente la seringue.
Il va beaucoup mieux quand je pars, il est fatigué d’avoir bu et bougé mais c’est le jour et la nuit entre mon arrivée et mon départ.

Le lendemain matin, à l’ouverture de la clinique mon véto m’appelle.
Artax a bouffé tous les fils. Il a l’intégralité de la cuisse à vif, il a commencé à manger sa peau et son propre muscle…
Je passerais sur les détails ça mais ma décision a été prise rapidement. Il n’y avait plus de peau pour recoudre, une cicatrisation “ouverte” comme ça aurait été très longue, très pénible, très douloureuse, très contraignante, et surtout très inutile parce que je savais très bien que j’avais opéré “pour rien”, on aurait été tranquille que quelques pauvres semaines.
Nous l’avons donc fait s’envoler le jour même, le 29 mars 2014.