IND Muffin ♀ †

Née chez Gaëlle, particulière de Chelles (77).

Je n’ai eu aucune information sur ses parents et le reste de sa généalogie. C’est une adoption faite dans la précipitation. Nous avons voulu profiter d’un aller-retour à Paris pour ramener cette petite merveille, dénichée sur une annonce (LBC) qui semblait au premier abord rédigée par une personne tout à fait responsable. J’ai reçu un questionnaire - du même type que ceux qu’on reçoit des rateries, auquel j’ai répondu très vite. Nous nous somme mises d’accord pour l’adoption, avons convenu d’un rendez-vous pour que je rencontre la petite bête (que je devais choisir au sein d’une sororité de trois) et c’est à partir de ce moment là que tout s’est compliqué. Les lieux et les horaires de rendez-vous étaient sans cesse changés par la naisseuse à la dernière minute. Nous avons couru quelques jours avant qu’on puisse enfin rencontrer - à notre grande surprise - non pas la naisseuse mais sa maman, qui nous avait emmené Muffin et elle seule, et qui ne semblait pas pouvoir nous donner plus d’informations. Le stress avait donc été à son paroxysme jusqu’au bout - nous avions bien cru que nous ne pourrions jamais récupérer notre petit mouton avant notre retour - mais tout s’est plus ou moins bien terminé! Petite Muffin est venue vivre avec nous à St Étienne, pleine d’amour, d’énergie et d’idées de bêtises plus saugrenues les unes que les autres!

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Muffin a déclaré au cours de sa vie deux tumeurs mammaires, une sur chaque flanc, non opérées suite aux conseils du vétérinaire qui la trouvait déjà trop âgée (environ 2 ans) pour subir une double opération de ce genre. Avec le recul je regrette ce choix car elle a bien vécu par la suite et que ces grosseurs l’ont indéniablement encombrée dans ses vieux jours, bien qu’elle ne semblait pas en souffrir outre mesure.

Elle également, par la suite, eu un gros moment de faiblesse. Il y a une une bonne perte de poids (il faut dire qu’elle était bien épaisse, 500g et plus dans ses bons jours), d’appétit, de vivacité… La totale. Nous pensions que la fin était proche, mais en fait non! D’un coup elle a tout retrouvé, sauf le poids! Plus mince mais toujours pêchue, jusqu’à ce que la vieillesse la rattrape plus naturellement.

Elle a finalement déclaré, dans ses très vieux jours, la tristement célèbre tumeur de la glande de zymbal. Elle a vécu avec, assez tranquillement - et sans perte d’appétit - jusqu’à la fin, où son état s’est dégradé d’un coup, assez violemment, avant de s’endormir à jamais.

Au revoir mon petit mouton noir…