FAO Aloko ♂ †

Petites choses pleines de vie, adorables… Bouilles d’anges.
Dans la portée vous étiez prénomés “Winnie” et “Mufassa”, mais avec ce départ dans votre nouvelle vie je vous en offre deux nouveaux !
Aujourd’hui ce sera donc : Klonoa (Winnie) et Aloko (Mufassa).
J’ai d’abord craqué sur Klonoa… Quand Marie m’a montré sa photo, impossible de résister face au sosi de mon petit Iceberg ! Puis ce fut Aloko, j’ai toujours adoré les ratoux noirs et sa petite tâche blanche sous le menton et son bidon moucheté m’ont fait fondre …
Je ne pouvais pas luter contre les frimousses de ces deux loulous, surtout quand je sais quels caractères sublimes sont cachés derrières ces gueules d’amour…
Si j’ai choisis le prénom « Aloko », c’est parce c’est un plat très populaire de Côte d’Ivoire que j’affectionne particulièrement, à base de bananes plantains ! Un petit nom parfait pour ce petit black ♥ En espérant qu’il aimera les bananes !

***********************************

Je me suis déplacée jusqu’à Paris pour les adopter à l’âge de 4 Mois, en compagnie d’Iceberg afin de faire une surprise à Marie, le 30 Avril 2016. J’avais une autre cage de transport de prévue à part pour le retour avec Aloko et Klonoa. Ce fut un super moment de retrouvailles, autant pour Marie et Iceberg (qui à bloublouté disgracieusement dans les bras de Marie) que pour moi. Et c’est ce jour là que j’ai rencontrés pour la première fois mes deux nouveaux bébés ratoux.
Les trajets se sont super bien passés, malgré le temps glacial et la pluie… Emmitoufflés dans les polaires à dormir. Une fois rentrés à la maison, cage de quarantaine et une petite cure de L52 par précaution, suite à un petit éternuement durant le retour de Paris.
Un peu désorientés mais c’est normal, c’est un gros changement.
Malgré tout, les bisous coulent à profusion !

***********************************

Aloko est un amour et adore monter sur les épaules pour creucreuter de plaisir. Après la quarantaine, les présentations se sont super bien passées et Aloko à vite été adopté par tout le monde, surtout par Minidoowee avec qui il s’est lié très fort.
Il n’a eu aucune crise d’adolescence apparente, un vrai petit beurre ce loulou ♥

***********************************

04 Juin 2017 : Aloko se portait très bien juqu’au mois dernier, il à commencé à se chipoter avec ses copains de cage début Mai et je ne comprennait pas la raison de ses réactions. Il repoussait les contacts des autres et semblait lassé (comme s’il en avait marre) mais sans aucune agressivité. Il chouinait et partait s’isoler dans un coin. Je me suis dit qu’il avait sûrement une « claque » et que l’activité des autres n’était plus son truc car il n’avait aucun bobo et ne boitait pas, j’ai pensé qu’il s’était peut être fait mal en glissant d’un étage. Mais rien à première vue. Après, il est vrai qu’il a pris une petit claque physiquement. Il a un petit coup de vieux je trouve par rapport à son frère Klonoa.
En regardant attentivement je l’ai trouvé éssouflé, il se fatigue vite et bouge moins par rapport aux autres. Lorsqu’il montait sur les étages, il respirait trop vite à mon goût comme si ce simple effort était de trop pour lui.
Le 23 Mai j’ai donc pris un rendez vous chez le Vétérinaire, et j’ai appris qu’Aloko avait un grave soucis. Déjà, sur la route, il m’a fait un genre de détresse respiratoire … Sur place, la Vétérinaire l’a ausculté très attentivement. Elle a constaté ses essoufflements et un rythme cardiaque trop élevé. Elle m’a dit qu’à l’écoute il n’y avait apparement aucun soucis pulmonaire mais qu’il valait mieux faire une échographie pour être sure qu’il n’y ai pas une tumeur, ce qui pourrait l’essouffler et aussi causer cette accélération cardiaque. Les résultats de l’écho’ m’ont achevée : « Cardiopathie congénitale »
Aloko a un cœur trop gros, ce qui lui cause des arythmies cardiaques (ces palpitations qui l’essoufflent au moindre effort) Elle m’a expliqué qu’il s’agissait à présent de soins palliatifs…
Car c’est une malformation de naissance qui ne peux pas être soignée. On ne pourra que le soulager le temps qu’il s’accrochera, et le pauvre petit père a eu deux injections sur place. La Véto’ m’a fortement recommandé de l’isoler des autres loulous pour le fatiguer le moins possible et il a du Fortekor à prendre pour l’aider. Je suis anéantie…
Depuis la visite chez le Vétérinaire je trouve qu’Aloko se dégrade … Ce soir du 4 Juin, il avait le bout des doigts bleus-gris et froids, il mange peu et je trouve qu’il ne bois pas assez par rapport à d’habitude. J’ai voulu le prendre contre moi, mais il a stressé sans raison et à recommencé une détrèsse respiratoire.
J’ai téléphoné aux urgences pour leur expliquer et un Vétérinaire présent m’a dit qu’il s’agissait probablement de cyanoses dûes à sa malformation cardiaque, de le laisser dans son environnement et dans le noir pour qu’il se calme. Mais qu’il allait falloir que je pense à le laisser partir avant qu’il ne souffre trop. Aloko a finit par se calmer quand je suis allée le voir, il faisait dodo dans sa Spoutnick, ses petits doigts étaient de nouveau roses et chauds. Il respirait de façon saccadée mais ça avait l’air d’aller …
Je ne sais pas vraiment quand je vais devoir faire mon choix, s’il n’arrive pas à me montrer qu’il n’en peux plus … c’est peut être déjà le cas … je veux forcément le voir vivre le plus longtemps possible. Mais je ne veux pas que ce soit trop tard, et dans un autre sens je n’aimerais pas que ce soit trop tôt.
Aloko est assez anxieux à présent, le moindre stress lui enclenche des arythmies suivies de détresses respiratoires. C’est à fendre le cœur… Et je sais que son temps est compté mais je continue de m’accrocher en espérant que son état reste stable le plus longtemps possible.

***********************************

21 Juin 2017 : J’ai choisis de faire endormir petit Aloko chez le Vétérinaire hier, ce Mardi 20 Juin 2017 à 16h30.

Son état s’est fort dégradé la semaine passée, il était trop épuisé et ne prenait plus plaisir à manger ses petits plats. Il m’a refusé ses friandises préférées et s’est mit à bouder ses Selectives peu après…
Il ne prenait plus correctement son traitement cardiaque car il ne mangeait que 3 bouchées pour ensuite abandonner la gamelle sur le côté et ne se toilettait plus correctement.
Mais ce qui m’a surtout poussée à prendre cette décision, c’est son biberon qui n’a pas diminué durant la nuit du 19 Juin, malgré les fortes chaleurs que nous avons subies.
J’ai vérifié et le biberon fonctionnait très bien, il a simplement commencé à ne plus s’hydrater, à ne plus vouloir boire. Même les cubes gelifiés au melon ne l’ont pas tenté.
On a essayé beaucoup de choses différentes pour lui donner envie cette dernière semaine, en vain … il a presque tout laissé sans y toucher : bout de fraise, quartier de pomme, morceau de jambon, bout de saumon, rondelle de banane, raisin sans pépin, mozza, crème biscuitée pour bébé, et j’en passe, j’ai même testé un peu de chantilly par désespoir …
Aloko n’avait plus goût à rien et sa mine affichait vraiment de la tristesse. Ses petits yeux en disaient long. Il était éteint intérieurement …

C’est pour cela que j’ai compris que le moment tant détesté de savoir qu’il fallait arrêter était arrivé. Que c’était finit … que c’était vraiment trop pour lui.
Et Sophie et moi avons choisis de l’aider à partir, pour éviter que ça n’empire encore plus.
J’aurais peut-être dû choisir de le laisser partir plus tôt, avant qu’il ne commence à se dégrader, mais je me suis un peu acharnée pour tenter de le maintenir le plus longtemps possible près de nous.
Je pense que c’est normal, c’est difficile de se dire qu’il faut lâcher prise quand il n’y a plus d’espoir…

J’ai essayé de lui donner à la seringue un peu de grenadine avec de l’eau plusieurs fois avant d’aller chez le vétérinaire, mais il n’a rien avalé, il a tout laissé couler sur son menton.
Lors de l’euthanasie … l’anesthésie à elle seule à suffit à l’emporter … en lui provoquant un arrêt cardiaque.
La fin fut très dure à voir et est toujours difficile à encaisser… Mais nous sommes restées près de lui jusqu’au bout.
Quand ce fut terminé, j’ai choisis de récupérer son petit corps.
Et je l’ai enterré dans la soirée pour le laisser reposer auprès d’Iceberg. Ils sont proches l’un de l’autre au pied du même arbre. Je pense que je retournerais là bas pour y faire pousser des fleurs…
Aloko était un loulou adorable, bisouilleur, gentil comme tout, et son absence est insoutenable.

Je suis tellement désolée petit loup d’amour, tu nous manques atrocement…